Les 10 idées reçues sur la création d’un site

D'après une étude publiée par Solidatech et Recherche & Solidarité en octobre 2019, 71 % des associations répondantes déclaraient avoir un site propre à l'association (contre 69 % en 2013).

C'est le 1er communication sur Internet devant les réseaux sociaux.

Voici comment mener à bien ce projet, en évitant de tomber dans 10 idées reçues, couramment répandues parmi les responsables associatifs.

Idée reçue 1 : La création de l'association avant tout

Non, avant même le dépôt des statuts à la préfecture, vérifiez que l'adresse de votre futur site soit disponible. C'est le Whois qui permet d'obtenir des informations sur la disponibilité (ou pas) du nom de domaine (adresse) d'un site.

Exemple

masuperassociation.org est-il déjà pris par une autre association ? Vous pouvez le savoir en consultant le Whois chez Gandi / 1and1 / OVH.

Si le nom de domaine est déjà utilisé, changez immédiatement le nom de l'association !

Sinon, vous ne pourrez pas avoir une adresse de site qui corresponde au nom de l'association.

Ce serait bien embêtant ! Dans ces conditions, difficile de vous trouver facilement sur la Toile.

Ensuite, avant même de créer le site, louez le nom de domaine avec plusieurs extensions.

Le « .org », bien sûr, dédié aux associations et aux ONG, sans oublier « .fr » et « .com ».

Ainsi, vous louerez 3 noms de domaine : masuperassociation.org / masuperassociation.fr / masuperassociation.com

Pourquoi ?

Pour deux raisons : vous empêchez d'autres associations de prendre ce nom de domaine (protection) et vous améliorerez le référencement (visibilité) du domaine principal qui sera, de préférence, « masuperassociation.org » ou « masuperassociation.fr ».

Quand vous aurez bien choisi votre nom de domaine, ne le changez plus !

Plus vous le créez tôt et meilleur sera le référencement de votre site.

Idée reçue 2 : Le site va attendre, il y a tant à faire

Qu'allez-vous attendre au juste ? Comment les potentiels donateurs, adhérents, sympathisants, usagers, spectateurs, bénévoles et autres partenaires vous trouveront-ils ? Vous allez lancer des signaux de fumée ?

À l'heure d'une société numérisée, être trouvable sur la Toile, c'est inspirer confiance. Être invisible, c'est susciter la suspicion : pourquoi êtes-vous introuvable ? Vous avez quelque chose à cacher ?

Toujours pas convaincu ? Relisez le point 1 et louez sans attendre votre nom de domaine avec plusieurs extensions.

Bien sûr, en sus des projets portés par l'association, la création du site prend du temps et nécessite une organisation.

  • Réunissez une équipe projet en associant différents profils, dans l'idéal : créatif, communiquant, technique, usager.
  • Choisissez un pilote pour ne pas freiner le processus décisionnel et soyez clair, dès le début, sur la procédure de validation, étape par étape.
  • Fixez une date de mise en ligne avec un rétro-planning. Ne vous laissez pas embarquer dans un projet pharaonique. La simplicité est de mise.

Idée reçue 3 : J'ai créé une page Facebook, pas besoin de site

Pour assurer sa toute première présence sur le Web, créez une page Facebook. En espérant que le nom de l'association ne soit pas déjà pris... Mais ne mettez pas tous vos œufs dans ce panier.

Facebook est seul maître de son algorithme qui choisit les critères de référencement des contenus posts, vidéos, images sur le réseau social numéro 1 mondial.

Or, début 2018, les pages ont subi de plein fouet le nouvel « News Feed Algorithm ».

Depuis, pour assurer le « bien être » de ses utilisateurs, Facebook met en avant, sur le fil d'actualité des membres, les publications des amis aux dépens des publications des médias, entreprises et associations. Résultat : les pages sont moins bien référencées même si celles qui publient moins d’un post par jour ont été moins impactées que les pages plus actives.

Donc, vous ne maîtrisez pas votre visibilité sur Facebook, sauf à mettre la main au porte-monnaie ou à utiliser le programme Facebook for non profit.

Autre souci ? Oui, les pages Facebook peuvent être publiques et il est possible de voir leurs contenus sans avoir de compte. Mais, les idées reçues ont la vie dure. Beaucoup pensent qu'une page nécessite un compte Facebook. Donc, sans compte, ils n'iront jamais regarder votre page... même s'ils le peuvent.

Enfin, n'oublions pas que 40 % des Français n’utilisent peu ou pas Facebook et que tout le monde ne « like » pas le réseau social de Mark Zuckerberg.

Et pour cause ! Des scandales, comme Cambridge Analytica ont dévoilé l'utilisation abusive des données personnelles des membres du réseau, pour manipuler les élections en Grande-Bretagne et aux États-Unis, lançant le mouvement #deletefacebook. Dernièrement, la lanceuse d’alter Frances Haugen a accusé le groupe de privilégier le profit à la protection des individus. Ajoutons que Facebook est tombé en passe, pendant plus de 6 heures, vendredi 6 octobre 2021. Que faites-vous si vous n’êtes plus joignable ?

Idée reçue 4 : Un site, c'est important mais c'est trop cher

Bonne nouvelle ! Un site totalement gratuit, c'est possible.

Optez, par exemple, pour la solution 3 en 1 proposée par wordpress.com : nom de domaine, hébergement avec un système de gestion de contenu.

Mais le gratuit a des limites.

  • Chez wordpress.com, votre site accueillera des bannières publicitaires que vous ne maîtrisez pas. Du coup, votre association écolo pourrait se trouver avec de la publicité pour des couches culotte jetables. Pas top, pour la cohérence du discours. Secundo, l'adresse de votre site sera masuperassociation.wordpress.com. Pas très pro. Avantage : votre site tournant avec le SGC WordPress, vous pourrez exporter très facilement votre site et l'importer chez votre hébergeur, quand vous quitterez wordpress.com.

Autre solution gratuite : utiliser les offres de site Web préinstallé chez Jimdo, Google Sites, Stringkly, Wix.

Avantage : ils sont simples d'utilisation, mais ils ne sont pas interopérables avec les SCG Open Source. En clair, vous serez obligé de repartir de zéro, si vous prévoyez d'évoluer vers un site plus complexe utilisant Drupal, Joomla ou WordPress.

La location de noms de domaine, d'un serveur auprès d'un hébergeur qui propose plusieurs choix de SGC Open Source (Drupal, Joomla ou WordPress) permettent de s'amender des rigidités inhérentes aux sites Web préinstallés et gratuits. Comptez a minima 100 € TTC par an pour la location des noms de domaines et de l'espace d'hébergement du site chez Gandi / OVH / OnetoOne.

Ajoutez-y le coût de la construction du site. Si vous faites appel à un prestataire en France, pour un site simple (moins de 5 pages) créé à partir d'un modèle WordPress, comptez entre 500 et 2 000 € HT.

Ce budget s'élèvera entre 1 000 et 4 500 € HT pour un site avec une partie paiement en ligne.

Attention ! Pour évaluer le devis de prestataires éventuellement mis en concurrence, il est nécessaire, au préalable, de bien baliser le projet de création avec un cahier des charges précis. Vous ne pourrez jamais comparer des projets de site incomparables. Le prix d'une maison d'architecte ne sera jamais égal à celui d'une tente. Un site fait sur mesure coûtera toujours plus cher qu'un site simple, construit à partir d'un modèle Drupal ou WordPress. De plus, scrutez sur le devis la présence de certaines mentions.

Pour la construction, autre solution : faire appel à des bénévoles ou à du mécénat de compétences. Ce sera gratuit mais attention ! Le projet risque de prendre plus de temps et il sera difficile de demander de nombreux changements, si vous n'êtes pas satisfait du résultat.

Quelle que soit l'option choisie, avant de démarrer, inspirez-vous : regardez des sites d'association. Sélectionnez ceux qui vous plaisent, mettez-les dans le cahier des charges ou montrez-les à vos bénévoles.

Enfin, pour parler le même langage que les spécialistes, bénévoles ou non, apprenez leur vocabulaire

Idée reçue 5 : Le site est celui des membres fondateurs de l'association

L'organigramme de l'association, le pedigree des membres fondateurs sont en bonne place sur le site, sur la page d'accueil. Êtes-vous sûr que cette information soit déterminante pour les internautes ? Que viennent-ils chercher sur votre site ? Probablement vos services, vos actions, les causes que vous défendez.

Alors, soyez au clair : quel est le projet associatif, quelles sont vos valeurs phares, qu'est-ce qui vous différencie des autres associations ?

Dans l'ergonomie Web, intégrez une démarche tournée vers les utilisateurs.

Faites en sorte que la maquette fonctionnelle et la navigation répondent à vos publics : usagers, bénéficiaires ou spectateurs, adhérents ou sympathisants, bénévoles, donateurs, mécènes, journalistes, partenaires...

Essayez de définir des profils : âge, sexe, CSP, lieu d'habitation... pour chaque public afin de mieux cerner leurs besoins et d’y apporter des réponses sur le site.

Le but : être au plus près de leurs préoccupations.

Hiérarchisez les cibles afin que les plus importantes trouvent l'information dès le premier coup d’œil. Exemple : la présentation de vos spectacles pour une compagnie de théâtre, les informations sur les cours pour un club de sport. Pour une association caritative, des modèles peuvent vous inspirer.

Et pour la collecte de dons, pensez à rassurer vos donateurs : utilisation des dons, témoignages de personnes aidées, labellisation... Inspirer confiance est capital.

Question goût et couleurs, même remarque.

Vous aimez le vert mais votre association n'a rien à voir avec l'écologie, il faut regarder l'univers graphique des associations proches de vous et s'en inspirer. Hormis, pour les associations artistiques, ne vous démarquez pas. Les couleurs ont un langage, apprivoisez-le. Et n'oubliez pas, la question de l'accessibilité car toutes les couleurs et les contrastes ne sont pas vus de manière identique par tous.

Sachez qu'en matière de Web design, les modes aussi existent. En ce moment, c'est plutôt le flat design qui a la côte. Il est vrai qu'il s'adapte bien à la navigation sur smartphone.

Les offres de sites Web préinstallés proposent de multiples modèles de maquette.

Choisissez-le vôtre en fonction de votre univers graphique et des fonctionnalités nécessaires.

Si votre site est entièrement cousu main, dessinez précisément toutes les maquettes des pages.

Idée reçue 6 : Dès le début, un site hyper complet

Don en ligne, lettre d'information, calendrier, réseaux sociaux, espace membre pour mes futurs adhérents... le site doit accueillir un maximum de fonctionnalités.

Attention

Implémenter toutes les fonctionnalités risque d'être très laborieux et d'allonger considérablement les délais. Mieux vaut commencer light et recueillir, après la mise en ligne, les réactions des visiteurs pour faire évoluer le site, étape par étape.

Donc, pensez, dès le début du projet, à une version 1 (V1) et 6 mois plus tard à une version 2 (V2).

Le but de l'exercice est de trouver le bon dosage dans l'anticipation car certaines évolutions peuvent impacter le choix de solutions techniques.

Exemple

Votre site deviendra multilingue dans une V2 ? Alors, préférez Drupal à WordPress, dès le début.

Le SGC Drupal gère mieux le multilinguisme.

Quelles fonctionnalités sont essentielles ?

Tout dépend de votre association. Le site doit refléter le projet associatif et en même temps, répondre aux attentes de vos publics cibles.

  • Une association de spectacle vivant présentera ses derniers spectacles pour les programmateurs, un calendrier pour les programmateurs et les potentiels spectateurs, les ateliers qu'elle anime (théâtre, musique...) pour les potentiels amateurs.
  • Une association sportive présentera les cours (horaires, lieux, tarifs) et les enseignants. Elle prévoira une solution d'adhésion en ligne. Des solutions existent pour ne pas avoir à gérer cette fonctionnalité, lourde comme celle d’HelloAsso.
  • Une association caritative présentera les projets et les publics qu’elles soutiennent. Elle prévoira des appels aux dons et au bénévolat.

Autres incontournables, quelle que soit votre association :

  • un site en protocole « https » et qui s'adapte à tous les terminaux (RWD),
  • une ergonomie Web orientée expérience utilisateur (UX) avec une arborescence et des boutons d'action (CTA),
  • une page d'accueil, une page « Contact »,
  • une page « Mentions légales » avec les crédits des visuels,
  • une bannière de collecte de cookies comprenant le recueil du consentement des internautes pour respecter le RGDP,
  • un fil d’Ariane, un plan de site,
  • une favicon,
  • des visuels optimisés pour le Web en 75 dpi pour éviter un ralentissement du site.

Pour les fonctionnalités éventuelles :

  • des diaporamas avec des visuels optimisés pour illustrer vos activités (spectacle, activité sportive, événement) ;
  • une licence Creatives Commons pour faciliter le partage de vos contenus ;
  • un formulaire de contact dans la page « Contact » qui doit respecter le RGDP, donc, recueillez uniquement le mail, si le reste des informations (nom, prénom, date de naissance, lieu d'habitation) n'est pas justifiable par votre association.

Idée reçue 7 : Des bénévoles alimentent le site, tranquille

Vous avez choisi un SGC facile d'utilisation pour vos rédacteurs en herbe, comme Drupal ou WordPress. Bien ! Et des bénévoles qui aiment écrire sont décidés à s'investir. Parfait ! Mais, connaissent-ils quelques bases de rédaction Web ?

Car il ne suffit pas de savoir écrire, il faut savoir

  • choisir la bonne URL de l'article et les bons mots clefs,
  • hiérarchiser l'information (pyramide inversée),
  • penser aux liens hypertextuels et au maillage entre les articles du site,
  • baliser son texte en HTML, remplir la balise « alt » rattachée aux images pour une meilleure accessibilité...

Et oui, tous ces éléments comptent dans le référencement dit naturel du site. Avec des bonnes pratiques de rédaction Web, vos articles auront plus de chance d'être trouvables sur la vaste Toile.

Donc, essayez de réunir une équipe composée de rédacteurs en herbe et d'une personne avec des connaissances techniques en rédaction Web. Si vous n'avez que des néophytes. Regarder cette vidéo Mooc « écrire pour le web » débutants et lisez le chapitre 2 de Bien communiquer sur le Web, Dalloz, 2e édition, 2020.

Ensuite, organisez une petite démonstration et synthétisez les conseils pratiques dans un guide de rédaction. Profitez-en pour clarifier la ligne éditoriale. Quels sujets acceptez-vous ?

Exemple

Sur le site de votre association de Ju Jitsu, publierez-vous un article présentant un spectacle de marionnettes organisé par un adhérent ? On est un tantinet éloigné du Ju Jitsu, non ?

Enfin, tenez à jour un planning éditorial pour éviter les goulets d'étranglement ou les trous d'air. Tous les bénévoles ont décidé d'écrire un article au mois de mars. Résultat : j'ai trop d'articles !

Au contraire, ils sont tous partis en vacances pendant les ponts du mois de mai et je n'ai plus rien à publier. Or, la régularité de publication joue en faveur d'un meilleur référencement. À vous de lisser le calendrier.

Idée reçue 8 : Le site est en pilotage automatique

Du côté du contenu

Pas vraiment puisqu'il faut organiser un planning éditorial. De plus, le/la président(e) regarderont toutes les publications et leur diffusion sur les réseaux sociaux car ils sont responsables des propos tenus. Un processus de validation pourra être mis en place avant publication.

En résumé, mieux vaut que le/la Président(e) ait un compte « administrateur » pour surveiller toute l'activité sur le site.

Veillez aussi à ce que toutes les photos publiées respectent les droits d'auteur et le droit à l'image.

  • Droit d'auteur : vous n'avez pas le droit de publier une photo de la tour Eiffel (monument privé) et vous n'avez pas le droit de publier une photo faite par un photographe sans son accord. Privilégiez les banques d'images libres de droit.
  • Droit à l'image : vous n'avez pas le droit de publier de photo de vos adhérents sans leur autorisation, écrite et celle des représentants légaux, pour les mineurs. Intégrez une question sur le consentement dans votre formulaire d'adhésion.

Du côté de l'administration du site, tout dépend de votre choix.

Avec un site hébergé par un site Web pré-installé chez wordpress.com, par exemple, vous êtes tranquille car ce travail incombe aux employés de l'entreprise Automattic. Pratique !

Si votre site est chez un hébergeur, le webmestre devra veiller au grain. La sécurisation n'est pas à prendre à la légère car de nombreuses associations sont victimes de piratage. Alors, que faire ?

Mieux se protéger :

  • Avoir plusieurs comptes administrateurs
  • Avoir des mots de passe très long, mêlant chiffres, lettres, caractère accentués : jamais « 01234 » !
  • Installer des plugins. Par exemple, sur WordPress : Akismet, JetPack, WordFence Security...
  • Sauvegarder régulièrement le site via FTP
  • Faire les mises à jour du SGC et des plugins
  • Surveiller les statistiques de fréquentation pour repérer des pics inexpliqués

Conseil

Ne jamais laisser un site, chez un hébergeur, à l'abandon ! Le webmestre pourra s'appuyer sur Google Search Console (GSC) pour piloter le site . Et si aucun membre actif ou bénévole ne peut s'en occuper, confiez la maintenance à un prestataire. Sachez que si les mises à jour ne nécessitent souvent que quelques clics de souris, les sauvegardes sont plus chronophages.

Idée reçue 9 : Le site est super bien référencé

Il arrive sur la première page des résultats de votre moteur de recherche préféré (Bing, Yahoo, Google, Qwant) ! En êtes-vous vraiment sûr ? Savez-vous que votre moteur enregistre vos requêtes et vous propose celles que vous utilisez le plus ? Un sacré biais pour tester le référencement.

Levez les doutes avec des outils comme Semrush , Alexa ou installez l'extension MozBar SEO sur le navigateur Chrome . Avec un score inférieur à 30 (le maximum étant 100), le site n'a aucune notoriété.

Avantage : cet outil très facile d'utilisation pointe les manques : toutes les balises sont-elles bien remplies : meta description, meta keywords, h1 ? Quelle est la vitesse de chargement du site ?

Et n'oubliez pas de tester l'accessibilité avec l'extension aXe à installer aussi, sur votre navigateur Chrome ou Firefox.

Le référencement, c'est un peu de technique et aussi des efforts continus.

Publiez et relayez systématiquement les articles sur les réseaux sociaux pour faciliter leur partage, pour avoir un bon référencement naturel ou SEO. N'hésitez pas à donner un coup de pouce au site avec Google AdWords, une technique de référencement payante ou SEA. Par chance, Google offre un crédit gratuit aux associations dans le cadre du programme Google AdGrants. Foncez, en étant accompagné car ce n'est pas facile.

Idée reçue 10 : Ouf, c'est terminé

Bravo ! Le site est en ligne. Il est sécurisé et bien référencé. Mais ce n'est pas terminé pour autant. Quelle version 2 avez-vous prévu ? Des nouvelles pages ? Des nouvelles fonctionnalités, comme l'adhésion ou la collecte de don en ligne ? A quelle échéance ?

Recueillez l'avis des internautes, avec un sondage en ligne sur le site et, scrutez leur comportement grâce aux Web analytics pour mieux coller à leurs besoins.

Par exemple avec Google Analytics Mais la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté) vous recommande XiTi ou Matomo (anciennement Piwik).

Quels mots clefs saisissent-ils avant d'arriver sur votre site ? Combien de temps restent-ils ? Quelles sont les pages les plus visitées ?

Il n'y a pas vraiment de « The End » à la création d'un site.

Quel est le retour sur investissement du site ? Quel coût relativement à ce qu'il vous rapporte ? Car améliore-t-il votre notoriété ? Votre visibilité ? Le nombre d'adhérent ? L'engagement de bénévoles ? La collecte de dons ? Et d'ailleurs, quels objectifs lui avez-vous attribué, dès le début et, avec quels indicateurs prenez-vous le pouls ?

Exemple

  • Les prises de contact via le formulaire du site,
  • le nombre de visites afin de mesurer la popularité de votre site,
  • le nombre de nouveaux adhérents / bénévoles ? encore faut-il savoir comment ils ont connu l'association ? une question à ajouter sur le bulletin d'adhésion ou à demander aux nouveaux bénévoles
  • le taux de conversion : visiteur du site ? donateur ou adhérent en ligne.

Enfin, avez-vous prévu de communiquer sur ce nouveau site ? Une inauguration avec toute l'équipe projet ? Avez-vous des ambassadeurs pour en parler ? Allez-vous envoyer un mailing à tous vos contacts ? Avez-vous relayé l'info sur votre page Facebook et ajouté l'adresse du site sur la présentation ? Sans oublier tous vos supports imprimés (plaquette, flyer, carte de visite), l'adresse du site est-elle aussi mentionnée ?

Créer un site, c'est un incontournable de la communication. Mais pourquoi tant d'efforts, s'il reste dans les limbes du Web ?

Faites vivre votre site en concomitance de votre association.

Un site qui n'est pas à jour n'inspirera jamais confiance et n'incitera ni les potentiels adhérents, usagers, bénévoles, partenaires ou donateurs.