Pendant la crise sanitaire, le prêt de main d’œuvre à but non lucratif est facilité.

En raison de la crise, de nombreuses entreprises et associations connaissent un surcroît important d’activité et manquent de personnel, pendant que des salariés d’autres entreprises ou associations sont placés en activité partielle. Pour pallier ce manque tout en occupant des salariés désœuvrés, il est possible de recourir au prêt de main-d’œuvre.

Il doit s’agir d’un prêt de main-d’œuvre à but non lucratif : une entreprise ou une association qui manque de personnel peut « emprunter » des salariés en activité partielle à une autre entreprise ou à une autre association, à condition que ces derniers soient consentants et à charge pour l’utilisateur de rembourser à l’employeur prêteur les salaires et charges correspondants.

Le tout doit faire l’objet d’une convention entre l’association employeur et l’association utilisatrice et d’un avenant au contrat de travail du salarié.

Le ministère du travail propose des modèles à télécharger sur son site.

Auteur

Juris associations pour le Crédit Mutuel