La vision de la Fonda

Tous les jours, nous observons que le fait associatif est l’un des piliers de la vitalité démocratique. Nous valorisons donc sa contribution à la création de valeur économique comme au lien social. Nous croyons en la nécessité de ne laisser personne de côté et de considérer chacun et chacune comme acteur des solutions à mettre en œuvre. Cela passe notamment par le développement de leur pouvoir d’agir, mais aussi de la capacité des organisations à agir en coopération. Cela implique également de bousculer nos représentations de la valeur et de l’utilité sociale, pour que l’engagement et le fait associatif soient reconnus comme des forces transformatrices de premier plan.

Les missions de La Fonda

  • valoriser le monde associatif ;
  • accompagner les responsables associatifs et leurs partenaires dans leurs réflexions stratégiques ;
  • outiller les coopérations entre acteurs de l’intérêt général.

Les activités de la Fonda

Pour synthétiser, la Fonda :

  • conduit des études et expérimentations et anime des projets pluri acteurs ;
  • anime des débats prospectifs, ateliers et formations ;
  • transmet de la connaissance par la revue La Tribune Fonda et le centre de ressources associé ;
  • assure de nombreuses interventions et accompagnements.

Entièrement rénové en 2018, le centre de ressources en ligne de la Fonda, c’est aujourd’hui un moteur de recherche puissant pour explorer plus de 1000 publications, dans leur grande majorité en accès libre.

La Fonda organise par ailleurs très régulièrement des rencontres publiques, ses universités tous les deux ans, et elle anime le débat d’idées sur les réseaux sociaux.

En chiffres, la Fonda à date, c’est : 486 auteurs bénévoles, 250 adhérents (personnes physiques), plus de 50 partenaires associés, 22 000 visiteurs uniques par mois sur le site, près de 9 000 abonnés sur Twitter, 3 600 abonnés sur LinkedIn, et 2 400 sur Facebook.

Mais ses activités vont plus loin, il s’agit de documenter, structurer et outiller les coopérations pluri acteurs, à l’échelle des territoires ou au plan national — et en mesurer les effets.

En mettant en œuvre 4 grands programmes, La Fonda a développé un savoir-faire, une ingénierie du « faire ensemble » et une capacité d’animation qu’elle continue de faire grandir, notamment en faisant monter en compétence ses membres et partenaires.

Sur la transition numérique, l’innovation sociale, les Objectifs de développement durable (ODD) ou l’évaluation d’impact social, elle mobilise l’intelligence collective et le réflexe partenarial, et accompagne les acteurs en adaptant les méthodes du collective impact (approche systémique du changement), ou l’analyse des chaines de valeur partagée.

Le jeu « Faire ensemble 2030 » est un des outils pour entrer en matière de façon à la fois ludique et rigoureuse. Dans le cadre du programme « Faire ensemble 2030 », la Fonda consolide également ses méthodes en accompagnant des acteurs très variés dans la structuration de leur stratégie d’impact collectif. À Lyon, sur le thème de la précarité énergétique, en Essonne, sur la prévention du décrochage scolaire et bientôt à Nanterre, sur la promotion de la santé globale, la Fonda consolide un ensemble de ressources pour l’action, qui formera au terme des expérimentations territoriales, le Guide méthodologique du Faire ensemble.

Dans le cadre du programme « ESS & création de valeur », La Fonda expérimente avec les Caisses d’allocations familiales (Caf), les Centres sociaux et quatre Territoires zéro chômeur de longue durée, une approche renouvelée de l’évaluation. Cette recherche-action ne conteste pas l’intérêt de mesurer l’impact social, mais insiste sur l’importance de mettre en lumière les sources et les modalités de création de valeur sociale propres aux dynamiques de coopération territoriale. Autrement dit, si l’on cherche à mettre l’évaluation au service du pilotage de projets complexes, il est aussi important de montrer le comment que de démontrer le quoi : quand on s’appuie sur l’expertise d’usage des premiers concernés, quand on veille à développer le pouvoir d’agir, quand la participation est ouverte et les modalités de délibération collectives, quand on mise sur la coopération plutôt que la compétition... c’est évidemment l’ensemble du territoire qui en bénéficie. Ce volet « terrain » de la Fonda est probablement appelé à se développer, sans pour autant renoncer à produire de la connaissance. Il la connecte avec les besoins des acteurs et enrichit ses analyses et les réponses qu’elle propose.

Le Programme Points D’Appui au Numérique Associatif (PANA)

Lancé en 2018 avec Le Mouvement associatif et HelloAsso, le programme PANA (Points d’appui au numérique associatif) s’adresse d’abord aux acteurs qui accompagnent le développement de la vie associative dans les territoires. Ce programme cherche à s’articuler au mieux avec les politiques publiques en faveur de la vie associative. Il vise leur montée en compétence sur les sujets numériques, afin que toutes les associations qui en expriment le besoin trouvent un accompagnement sur le numérique — en particulier les petites et moyennes.

Ce programme contient :

  • des journées de montée en compétence dédiées aux acteurs de l’accompagnement, construites par les coordinatrices HelloAsso en mobilisant les experts(es) numériques locaux ;
  • depuis mars 2020, des webinaires sur les grands sujets qui traversent la vie associative (gouvernance, collaborer à distance, lever des fonds, communiquer, etc.) ;
  • une cartographie en ligne dans laquelle les acteurs de l’accompagnement qui le souhaitent se référencent pour signaler être en mesure d’informer, d’orienter ou d’accompagner les associations sur des sujets numériques ;
  • des ressources pratiques, co-construites et diffusées largement ;
  • des moments conviviaux, en présentiel et en ligne.