Remplissez ce quiz pour avoir une perception sur votre avancement en Responsabilité Sociétale des Organisations (RS ou RSO). Retrouvez, avec vos résultats, les conseils d’un expert en fonction de votre profil.

Le quiz est divisé en 4 thématiques :

• Gouvernance
• Économie
• Social et Sociétal
• Environnemental

Chaque thématique est composée de 5 questions. Les résultats de votre profil sont donnés par thématique et aussi en global.

4 profils peuvent ainsi se distinguer : DÉBUTANT - INTERMEDIAIRE - MATURE - EXEMPLAIRE

• Débutant : quelques actions sont mises en place.
• Intermédiaire : une politique Responsabilité Sociétale est formalisée dans l’organisation, avec des plans d’actions.
• Mature : une politique Responsabilité Sociétale est mise en place, accompagnée de plans d’actions, d’objectifs à atteindre, d’indicateurs de suivi et d’un reporting régulier.
• Exemplaire : la démarche Responsabilité Sociétale est intégrée à la stratégie, vous dialoguez régulièrement avec les parties prenantes, vous mesurez les impacts et progrès avec un système de pilotage et un management dédié. Les progrès sont régulièrement communiqués dans un rapport Responsabilité Sociétale ou rapport annuel.

Pour obtenir les résultats et votre profil, vous devez répondre à chaque question.

La philosophie de ce quiz est de vous donner une perception synthétique et non une photo de la réalité de vos démarches. Les réponses ne colleront donc peut-être pas à 100 % à votre réalité, mais sélectionnez celles qui s’en rapprochent le plus.

À vous de jouer !

Cliquez sur une réponse pour afficher les questions suivantes – 5 questions au total.

Gouvernance

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Question 1/5

À l’ occasion de la définition de votre projet associatif (vision, mission, valeurs) avez-vous intégré le développement durable ?

 À ce jour le conseil d’administration a défini un projet associatif mais n’a pas intégré la responsabilité sociétale de notre organisation.

 Avant de définir notre projet associatif, nous avons rencontré l’ensemble de nos parties prenantes afin de connaître leurs attentes.

 Le projet associatif a été défini avec les bénéficiaires de l’association.

 Le conseil d’administration a organisé plusieurs groupes de travail avec les salariés et les bénéficiaires afin de définir les grands axes de notre projet.

Question 2/5

L’association dialogue-t-elle avec d’autres acteurs de la société qui peuvent être concernés par ses décisions ou ses activités ?

 Nous avons pris le temps de réaliser une cartographie des parties prenantes, au-delà de nos adhérents et des bénévoles, et nous avons engagé le dialogue avec chacune afin de mieux connaître leurs attentes.

 L’association travaille beaucoup avec ses membres ou ses bénéficiaires. Les salariés ou les bénévoles sont questionnés de temps en temps.

 L’association est très tournée dans l’action et la réalisation de ses projets. Nos équipes n’ont malheureusement pas le temps de dialoguer avec les bénéficiaires, bénévoles...

 En plus d’avoir réalisé une cartographie de nos parties prenantes et d’avoir engagé le dialogue, nous entretenons ce lien régulièrement et rendons compte de nos actions et résultat au moins une fois par an.

Question 3/5

Pilotez-vous et suivez-vous la démarche de responsabilité sociétale ?

 Nous avons nommé une personne en charge de la RSO.

 La personne en charge de la RSO suit une feuille de route précise avec des objectifs définis et des indicateurs de résultats.

 Le tableau de bord de l’association intègre les indicateurs RS qui font l’objet d’une publication annuelle.

 À ce jour, l’association est plus dans la réalisation de différentes actions sociales et environnementales que dans le pilotage de sa démarche RS.

Question 4/5

Le conseil d’administration est-il impliqué et applique-t-il la RSO (durée des mandats, formation, composition, équilibre des pouvoirs, démocratie) dans ses fonctionnements ?

 Nous réfléchissons à la composition du conseil à l’occasion du renouvellement de mandat, notamment dans son équilibre entre les sexes, la diversité des professions et des âges.

 La gouvernance de notre association est classique et équilibrée entre les hommes et les femmes.

 Le responsable RSO reporte régulièrement en bureau ou devant le comité RSO issu du CA pour suivre l’avancement de notre démarche.

 Le CA est divers et les statuts précisent les règles de gouvernance à appliquer, notamment pour la durée des mandats et leur renouvellement. Nous avons aussi travaillé sur la formation des administrateurs.

Question 5/5

Avez-vous sensibilisé vos adhérents au développement durable et appliquez-vous des principes de transparence et de redevabilité dans la gestion de votre association ?

 Le responsable RSO présente dans chaque AG les résultats de nos actions passées, en plus du rapport annuel et sollicite l’avis des membres pour les priorités futures.

 Nous avons évoqué notre engagement dans une lettre de l’association.

 Les adhérents ont été sollicités pour hiérarchiser les enjeux et confirmer les axes de la politique RS. Les plans d’actions et la politique RS font l’objet d’une partie dans le rapport annuel de l’association de manière volontaire.

 Le développement durable et notre engagement en RSO ont fait l’objet d’une présentation à la dernière AG.

 

Économie

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Question 1/5

Avez-vous pris un temps de recul pour vous interroger sur votre modèle d’affaire, son financement par des subventions et/ou des partenariats - mécénat ?

 L’association a engagé depuis quelques années, une véritable stratégie de diversification des ressources pour ne plus être dépendante des fonds publics.

 À ce jour l’association est financée essentiellement par des fonds publics, mais nous avons de plus en plus de donateurs et partenaires qui nous soutiennent.

 Une analyse du modèle d’affaires a été faite et a donné lieu au lancement de nouveaux projets en partenariat avec des entreprises ou des particuliers.

 La gouvernance s’est réunie durant un ou plusieurs séminaires pour repenser le modèle économique de l’association, le rendre plus équitable et durable.

Question 2/5

Dans vos activités quotidiennes vous êtes-vous interrogés sur la loyauté des pratiques : l’éthique, le lobbying responsable, le respect des « concurrents », la lutte contre la corruption et la protection des données ?

 Le seul sujet pris en compte récemment est la protection des données dans le cadre de l’entrée en vigueur du RGPD.

 En plus du plan d’action éthique et anti-corruption, l’association a mis en place un dispositif d’alerte pour les parties prenantes et a sensibilisé ses membres et/ou salariés à ces nouveaux risques.

 L’association a réalisé une analyse des risques par activité et défini des procédures et des indicateurs de suivi.

 L’association a défini une charte éthique qui fixe les règles d’intervention et de travail des collaborateurs et qui s’applique aussi aux relations avec les collectivités et les pouvoirs publics.

Question 3/5

Dans la conception de vos projets et de vos actions associatives, intégrez-vous des réflexions sur l’accès aux services, la qualité de services et le suivi des réclamations des bénéficiaires ou des parties prenantes ?

 Nous réalisons régulièrement des enquêtes de satisfaction auprès de nos publics afin de nous améliorer continuellement. Nous avons aussi des objectifs de qualité de services à atteindre dans nos conventions avec les financeurs publics.

 La qualité et/ou l’accès aux services proposés par l’association sont deux sujets clés de l’association qui sont pleinement intégrés aux projets. Ce sont aussi des clauses dans nos conventions avec les financeurs publics.

 Nous sommes certifiés par un organisme indépendant quant à la qualité de services et disposons d’un outil de suivi des réclamations avec des objectifs clés en termes de délais de réponse.

 Notre politique qualité est reconnue par l’ensemble des parties prenantes. Un dialogue régulier avec les acteurs concernés nous permet une amélioration continue.

Question 4/5

Les activités associatives facilitent-elles l’accès aux services essentiels* pour des populations démunies ?
*Les services essentiels sont définis comme l’accès à l’eau, l’assainissement, l’énergie, la gestion des déchets et la mobilité, mais aussi l’accès à l’éducation, la santé et la culture.

 Notre activité associative s’inscrit naturellement dans l’un des services essentiels.

 Nous avons mis en place une politique tarifaire qui facilite l’accès à nos services aux populations démunies.

 Nous concevons nos offres et nouveaux projets en intégrant ce sujet et suivons un indicateur dédié.

 L’accès aux services essentiels est inscrit dans notre mission. Nos actions en tiennent compte et nous publions chaque année nos résultats sur ce point.

Question 5/5

L’association a-t-elle intégré les achats responsables et l’Investissement Socialement Responsable – ISR – dans son fonctionnement et la gestion de sa trésorerie ?

 Nous avons réalisé un questionnaire auprès de nos plus gros fournisseurs afin de connaître leurs engagements en RS. Nous avons intégré certains critères dans nos appels d’offres et cahiers des charges. Enfin, nos contrats fournisseurs (y compris les banques et assurances) intègrent des clauses RS.

 Nous achetons en local et disposons de quelques placements sur des Livrets Développement Durable.

 Nous sommes vigilants lors de nos achats pour intégrer des critères RSE : « Made in France », local, produit de saison, certifications environnementales ou labels, qualité...

 Nous avons mis en place une démarche collaborative avec nos fournisseurs sur le long terme pour innover ensemble. Nous suivons des indicateurs clés et les critères RS représentent plus de 30 % de la note globale. Enfin, une partie de la trésorerie est placée sur des fonds ISR de long terme.

 

Social et sociétal

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Question 1/5

En tant qu’employeur, l’association est-elle attentive à la formation et au développement de l’employabilité de ses collaborateurs ?

 Notre budget formation va bien au-delà des obligations légales pour nos collaborateurs. Les bénévoles peuvent aussi bénéficier des formations dispensées pour les collaborateurs en interne. La politique de formation est écrite et la formation fait partie des sujets abordés dans les entretiens annuels.

 À ce jour l’association est conforme à ses obligations légales en matière de formation.

 La formation est entièrement intégrée à la politique des Ressources Humaines de l’association.

 Au-delà de notre politique de formation, nous favorisons l’employabilité de nos collaborateurs. Nous travaillons dans une dynamique prospective afin d’anticiper, autant que possible, l’évolution des métiers et des compétences.

Question 2/5

En tant qu’organisation issue de l’ESS, l’association facilite-t-elle l’écoute et la participation de ses collaborateurs ou des IRP (Instances Représentatives du Personnel) en vertu d’un bon dialogue social ?

 La taille de notre association ne nous impose pas d’instance, mais nous avons volontairement créé des réunions de concertation avec les collaborateurs (séminaire annuel, groupes de travail...).

 Nous avons des réunions régulières où la qualité des échanges est reconnue par tous. Ceci c’est aussi traduit par la signature de nombreux accords.

 Dans une vision de dialogue, de co-construction et de collaboration, nous faisons participer régulièrement les collaborateurs à des travaux sur des sujets clés les concernant. Nous leur rendons compte des progrès.

 Nous informons régulièrement les collaborateurs quant à la stratégie de l’association, les résultats sont présentés chaque année. Il y a une véritable dynamique de communication interne et une volonté de transparence (y compris sur les sujets liés à la rémunération).

Question 3/5

L’association est-elle impliquée dans la vie locale ?

 C’est notre mission.

 En plus de nos missions, nous avons développé quelques actions permettant à nos salariés de soutenir d’autres causes.

 Au-delà de notre mission et de nos actions, nous développons des partenariats avec d’autres associations sur des thématiques transverses.

 Les acteurs de la vie locale sont l’une de nos parties prenantes. Nous les sollicitons régulièrement pour échanger, connaître leurs attentes et développer des actions communes.

Question 4/5

L’association respecte-t-elle les droits de l’homme et, en tant qu’employeur, promeut-elle la diversité sous toutes ses formes : égalité H/F, handicap, sénior, jeune, minorité, équilibre de vie... ?

 En plus d’être signataire de chartes, nous avons revu entièrement nos processus RH afin de prendre en compte ces sujets et d’éviter tous risques de discrimination ou de harcèlement.

 Notre politique RH intègre ces sujets. Nous avons fait de nombreuses actions de sensibilisation ou de formation pour nos équipes, y compris les IRP, afin de sortir du déni et de progresser quant à l’inclusion et la gestion de la diversité.

 Nous avons un accord Diversité qui englobe les sujets et nous permet de piloter régulièrement nos actions et nos progrès dans un dialogue constructif avec les instances. Nous communiquons aussi sur les résultats de nos actions.

 Bien sûr, cela fait partie des valeurs de l’association. Nous sommes signataires de la charte de la diversité ou du Global compact. Nous rendons compte régulièrement de nos actions.

Question 5/5

L’association est-elle vigilante à la santé et à la sécurité de ses collaborateurs, bénévoles et membres ? Favorise-t-elle la qualité de vie et le bien-être au travail ?

 Le Document Unique d’Evaluation des Risques est notre premier outil pour mettre en place des actions correctives et assurer la santé et sécurité de nos parties prenantes internes.

 Au-delà de la santé et de la sécurité, nous avons développé une approche sur le bien-être et la qualité de vie au travail. Nous en sommes à notre 3^ème plan d’action annuel et avons largement progressé.

 L’association a formalisé une politique Santé, sécurité au travail et un plan d’actions visant à assurer la santé et la sécurité des collaborateurs.

 Le conseil d’administration de l’association a fait de ce sujet un objectif clé afin de réduire le nombre d’accident ou l’absentéisme. Un plan d’action et des moyens sont alloués, des indicateurs de suivi sont en place et remontent régulièrement au bureau.

 

Environnement

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Question 1/5

Les équipes de l’association et/ou ses parties prenantes (adhérents, bénéficiaires notamment) ont-elles été sensibilisées et/ou formées à la protection de l’environnement ?

 Les équipes sont régulièrement sensibilisées par le correspondant environnement, en plus de notre plan d’actions. Des formations ont été mises en place sur des sujets clés (éco conduite, événement par exemple).

 Après une étude de nos impacts environnementaux, nous avons défini un plan d’actions et alloué des ressources sur nos impacts principaux.

 Nous avons diffusé des tracts afin de sensibiliser les collaborateurs et mis en place le tri des déchets.

 Notre approche de l’environnement inclut aussi nos bénéficiaires et est un sujet de dialogue régulier avec nos parties prenantes. Nous constatons des baisses dans nos consommations, émissions et déchets.

Question 2/5

L’association a analysé ses impacts environnementaux et a développé des actions sur les déchets, notamment leur tri, recyclage et valorisation ?

 Depuis notre premier plan d’action environnement, nous avons beaucoup progressé. Nous travaillons sur les déchets évités à la source.

 En plus du recyclage et du tri des déchets, nous sensibilisons nos collaborateurs.

 Nous recyclons les papiers de bureau et les cartouches d’encre.

 Notre plan d’action RS intègre un volet environnement avec des actions et des objectifs importants. Nos progrès et résultats remontent au bureau ou à la direction.

Question 3/5

La réduction des consommations d’énergie (bâtiment et flotte de véhicule) est un des points de la politique RS de l’association ?

 Différents autocollants ont été posés au-dessus des interrupteurs pour sensibiliser les salariés OU bénévoles à bien éteindre en sortant des pièces. Une sensibilisation à l’éco-conduite a été faite.

 Nos audits énergétiques ont permis de travailler sur un plan d’investissement afin de réduire notre consommation. Nous réalisons aussi notre bilan de gaz à effet de serre.

 Nous travaillons régulièrement avec les services techniques pour réduire nos consommations et nos émissions.

 Une politique énergie est en place et les gains sont réinvestis dans de nouvelles actions auprès des bénéficiaires.

Question 4/5

Lors de la conception d’un nouveau projet ou service, l’association prend en compte l’éco-conception de celui-ci ?

 Nous n’en sommes pas encore là. Nous veillons à la réduction des impacts liés au fonctionnement de l’organisation.

 Nous intégrons dans la réflexion projet une partie sur l’environnement et essayons d’avoir un plan d’actions pour réduire les impacts du projet.

 Le chef de projet mène généralement une rapide réflexion pour voir si son projet va causer de nouveaux impacts environnementaux.

 Suivant les projets, nous réalisons des études d’impact et repensons nos projets en intégrant des solutions environnementales. Nous procédons à des analyses de cycle de vie afin de nous assurer que les nouveaux projets ou services n’impactent pas l’environnement.

Question 5/5

La réduction des pollutions et la protection de la biodiversité sont-elles des thématiques de la politique RS de l’association, compte-tenu de ses activités ?

 Nous n’avons que peu d’impact sur la biodiversité mais nous avons mis des ruches sur nos toits.

 Notre politique environnementale inclut nos parties prenantes – en amont et en aval – sur le périmètre de fonctionnement des missions et des projets. Nous allons au-delà de nos impacts en participant aussi à des programmes de soutien de la Biodiversité compte-tenu de ses impacts sur l’Homme.

 Nous avons réalisé un diagnostic environnemental afin d’identifier les sources de pollution et l’impact sur la biodiversité de nos projets. Celui-ci a donné lieu à un plan d’action annuel.

 Nous sommes vigilants quant à nos achats mais aussi au bruit et à nos rejets.