Accueillir et accompagner les personnes impliquées dans chaque mode d’engagement

Salariés en journée de solidarité

  • Partir de leurs temps et rythmes de travail pour repenser l’offre, par exemple en leur proposant des missions en fin de semaine ou le soir.
  • Partir des compétences disponibles pour définir et proposer des missions ad hoc.
  • Assurer des formations pour faciliter l’engagement sur des missions complexes ou délicates, comme l’accompagnement de personnes en situation de handicap.
  • Valoriser auprès de l’entreprise l’intérêt d’un réseau associatif : mutualisation, échanges sur le sujet, etc.
  • Valoriser l’expérience bénévole.

Personnes accompagnées par des associations en tant que bénéficiaires

  • Les aider à exprimer et définir leurs projets en les sensibilisant au fait qu’ils sont capables de faire du bénévolat.
  • Valoriser les exemples pour briser le tabou du « je suis aidé, je ne peux pas aider ».
  • Accompagner les équipes pour qu’elles considèrent ces personnes comme des bénévoles potentiels, les sensibiliser à la richesse de la diversité et les aider à changer de regard.
  • Construire avec elles des parcours graduels en plusieurs étapes et en montant en compétences afin de se diriger vers l’émancipation et la dignité.
  • Proposer une mission dans une autre association que celles où elles ont été accueillies.

Étudiants engagés

  • Aller au-delà de l’obligation de bénévolat qui leur est imposée en les intéressant à d’autres activités, en les sensibilisant à partir de leurs actions au sein des associations étudiantes ou de leurs clubs, en élargissant leur vision et en leur présentant le projet associatif et ses valeurs.
  • Adapter et enrichir l’offre de missions en termes d’horaires, de variété, de passage à l’action rapide, de télé bénévolat.
  • Favoriser la rencontre avec d’autres bénévoles et bénéficiaires via des projets solidaires, du parrainage, d’un accès progressif aux responsabilités.
  • À la fin de la mission, prendre le temps de la mise en perspective : bilan de leurs actions, compétences mises en œuvre et développées, valorisation par le Passeport Bénévole®, poursuite éventuelle.
  • Pour favoriser la cohabitation avec les anciens, créer des espaces et des situations de co-construction ou de challenge des pratiques, en valorisant à la fois l’expérience et la modernité.

Jeunes en service national universel engagés dans des « missions d’intérêt général »

  • Améliorer la connaissance du monde associatif pendant le séjour de cohésion.
  • Outiller les associations pour leur faire élaborer des missions concrètes avec impact.
  • Proposer des missions réparties dans plusieurs associations.
  • Élargir le cadre de la mission en les sensibilisant à la raison d’être de l’association, en valorisant leur engagement (par exemple avec le Passeport Bénévole), en leur parlant des différents types d’engagement.

Jeunes en service civique

  • Soigner la qualité de l’accueil et de l’accompagnement avec des missions qui soient utiles et aient du sens et qui ne soient pas des emplois déguisés ou des missions « pots de fleurs ». D’où l’importance du rôle des tuteurs qui devront être formés.
  • Les ouvrir à d’autres types d’engagement, notamment en les faisant rencontrer des bénévoles, en leur montrant la possibilité de s’engager, par exemple avec des missions compatibles avec une vie professionnelle, en reconnaissant leurs propres expériences d’engagement.

Personnes en mécénat de compétences

  • Semer les graines du bénévolat dès le début de la mission : connaissance du projet associatif, acculturation au milieu associatif.
  • Élaborer des missions bien définies en les faisant évoluer sur la durée : chercher la correspondance ou la rencontre entre le besoin de l’association et les compétences et les motivations.
  • Les accompagner dans la durée et formaliser des processus d’intégration.

Au sein des équipes associatives, favoriser la coopération tout en respectant les spécificités de chaque mode d’engagement

Partager le projet

  • Expliquer et échanger sur le projet associatif et son histoire et, éventuellement, proposer de réfléchir à son évolution possible, à l’amélioration des pratiques, confronter les visions, comprendre l’écosystème de l’association.
  • Développer le sentiment d’appartenance autour du projet.

Vivre ensemble

  • Bien définir les missions et le rôle de chacun, les niveaux de responsabilité et comprendre pourquoi l’association recourt à différents types d’engagement.
  • Des missions pour chacun en fonction de ses compétences et de ses motivations.
  • Trouver sa place et laisser de la place.
  • Partager les informations tout au long de l’année et favoriser, au moins trois fois par an, des temps d’échanges.
  • Organiser des moments de cohésion et de convivialité pour tout le monde, en tenant compte des contraintes horaires.
  • Inviter les uns et les autres aux réunions des conseils d’administration.
  • Identifier les personnes motrices, apprendre à déléguer, être capable de dire non.
  • Communiquer sur les entrées et les sorties.
  • Favoriser le parrainage et le mentorat.
  • Créer les conditions de la confiance entre tous.

Coopérer

  • Monter des groupes de travail mixtes, des projets collaboratifs transverses et des partages d’expériences.
  • Intégrer tout le monde dans les événements et les actions de communication.
  • Mettre en œuvre des expériences « Vis ma vie » (pendant une journée, une personne découvre et vit une autre activité que la sienne).
  • Favoriser la formation entre pairs.
  • Mettre l’accent sur le bénévolat inclusif.
  • Travailler avec d’autres associations.
  • Tenir compte des spécificités des territoires.

Auteur

France Bénévolat pour le Crédit Mutuel