La nouvelle édition du Panorama des fondations et fonds de dotation créés par des entreprises mécènes observe les effets de leurs actions à l’échelle locale.
À l’occasion de la sixième édition du « Panorama des fondations et fonds de dotation créés par des entreprises mécènes », le cabinet de conseil EY, Les entreprises pour la Cité et le Centre français des fonds et fondations (CFF) se sont penchés sur les connexions qui se font entre les structures et leurs réalités de terrain. Observés pour la première fois, les liens paraissent robustes.
Plus précisément, c’est le renforcement du lien entre le mécène et son écosystème local qui serait le premier facteur de motivation pour les parties prenantes. Et cela se traduit dans les faits puisque les statuts et les critères d’éligibilité y font souvent mention.
Cet ancrage local contribue également à l’engagement des collaborateurs (à hauteur de 61 % pour les fonds de dotation créés par des entreprises mécènes et de 46 % pour les fondations d’entreprise), à leur professionnalisation et leur recherche d’impact.
Le dynamisme du secteur vient en grande partie des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des petites et moyennes entreprises (PME). Elles sont à l’origine de plus de la moitié des créations de fondations et fonds de dotation du panel observé et détrônent les grandes entreprises – autrefois plus généreuses – grâce à leur réactivité et leur meilleure connaissance du terrain.
Toutefois, dès lors que les acteurs se multiplient, l’équation se complique. Le mécénat collectif impose de s’effacer au profit d’un intérêt supérieur, de trouver un moyen optimal de coopérer, mais aussi de consacrer des moyens dans la durée sans maîtriser les impacts futurs. Néanmoins, les fondations abritantes sont la preuve qu’un mécénat collectif territorial prend tout son sens.
Auteur
Juris associations pour le Crédit Mutuel